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Des tireurs d’élite russes ont commis des violences sexuelles contre un enfant et ont violé sa mère

Des tireurs d’élite russes ont commis des violences sexuelles contre un enfant et ont violé sa mère

Selon les documents du bureau du procureur ukrainien, que la publication a examinés, les incidents faisaient partie d’une série de crimes sexuels que des soldats russes de la 15e brigade distincte de fusiliers motorisés ont commis dans quatre maisons du district de Brovarsky en mars 2022.

Le ministère russe de la Défense n’a pas répondu à une demande de commentaire. Les journalistes n’ont également reçu aucune réponse de la brigade.

Le bureau du procureur ukrainien a déclaré que les Russes utilisent la violence sexuelle comme une tactique terroriste délibérée : “Ils ont choisi les femmes à l’avance, ont coordonné leurs actions et leurs rôles”.

La plupart des atrocités se sont produites le 13 mars, lorsque des militaires, selon les procureurs, en état d’ébriété ont fait irruption dans la cour de la maison où vivait la jeune famille. Le père a été battu avec une marmite en métal puis contraint de s’agenouiller, tandis que sa femme a été violée collectivement. Selon des documents, l’un des soldats a dit à la fillette de quatre ans qu’il « ferait d’elle une femme » avant qu’elle ne soit victime de violence.

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La famille a survécu, mais les procureurs ont déclaré qu’ils enquêtaient sur d’autres crimes dans la région, y compris des meurtres au cours de la même période.

Photo : document scanné répertoriant 12 soldats russes soupçonnés d’avoir commis des violences sexuelles dans le district de Brovarsky (Reuters)

Les deux soldats auraient été des tireurs d’élite, âgés de 32 et 28 ans. Le premier est mort et le plus jeune, Evgeny Chernoknizhny, est retourné en Russie. Cependant, lorsque les journalistes ont appelé le téléphone du soldat, un homme qui s’est identifié comme étant son frère a déclaré qu’il était mort.

Les procureurs ont également déclaré qu’après l’agression présumée contre la jeune fille et ses parents, deux soldats sont entrés dans la maison voisine d’un couple de personnes âgées, où ils les ont battus et ont également violé une femme enceinte de 41 ans et une fille de 17 ans.

Dans un autre endroit où vivaient plusieurs familles, les soldats ont rassemblé tout le monde dans la cuisine et ont violé collectivement une jeune fille de 15 ans et sa mère. Toutes les victimes ont survécu, elles ont bénéficié d’une assistance psychologique et médicale.

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Le bureau du procureur général a également déclaré qu’il enquêtait sur plus de 71 000 rapports de crimes de guerre depuis le début de l’invasion à grande échelle. Les enquêteurs ukrainiens savent que la probabilité de trouver et de punir les suspects est faible et que les procès potentiels se dérouleront principalement par contumace, mais il existe également des efforts internationaux pour poursuivre les criminels de guerre, notamment par la Cour pénale internationale.

Bien qu’il soit peu probable que Moscou extrade des suspects, toute personne condamnée par contumace pourrait être inscrite sur des listes de surveillance internationales, ce qui compliquerait ses déplacements.

L’Ukraine a condamné 26 Russes pour crimes de guerre – certains prisonniers de guerre, certains par contumace, dont un pour viol.

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