2024-09-19 12:37:06
Il y a quelques jours, nous avons parlé d’un jeune homme contraint par son psychiatre et un juge de recevoir, contre son gré, un traitement par électrochocs. Et dans un deuxième post lié à cette pratique très controversée, qui semblait éteinte, j’ai raconté le cas d’un autre garçon qui reçu un de ces traitements par électrochocs Et je peux vous dire que ça ne s’est pas bien passé. Vous l’avez sous le titre de Attention à la stimulation cérébrale profonde, une intervention chirurgicale (un électrochoc) qui peut mal tourner.
Dans ce deuxième post nous vous en proposons un analyse critique du document de consentement informé que cette deuxième personne a signé.
Maintenant, ce que je veux vous montrer, littéralement – tout en protégeant la vie privée et les données personnelles du garçon, Iván – c’est le formulaire de consentement bâclé qu’il a signé. Deux jours plus tard, la famille révoqueraitaprès avoir obtenu des informations par d’autres moyens sur le danger de l’interventionqui d’ailleurs, ils ont finalement subi 10 séances.
Le document, signé en mars 2023, cite le Loi générale sur la santé 1983 dans l’en-tête. Iván y signe qu’il a été informé par son psychiatre, le Dr MPG, dans le document duquel il déclare ce qui suit :
« et aussi des bénéfices attendus et du type de risques impliqués sa réalisation (complications les plus fréquentes) et sa non réalisation, ainsi que les alternatives possibles grâce aux moyens de soins de ce Centre.
Et ajoute :
“J’ai compris toutes les informations qui m’ont été fournies et mes doutes ont été clarifiés de manière satisfaisante.” Ivan a consenti aux professionnels de Psychiatrie “laissez-les effectuer la procédure sur moi [el ELECTROCHOQUE (así en el original)]» et « en cas de urgence ou en raison de causes imprévues, les mesures médicales nécessaires pourront être prises pour me maintenir en vie ou éviter tout préjudice.”
Et qu’est-ce que c’était TOUTES les informations Que vous ont-ils dit à propos du traitement ? Eh bien, je vous le laisse dans son intégralité :
Mais ce n’était qu’une pantomime :
«Ils nous ont seulement donné à signer ce papier. Rien d’autre. C’est toutes les informations. Également de l’anesthésiste. Nous l’avons signé un lundi. Nous l’avons révoqué mercredi. Et c’est là que tout a commencé. Et même les ressources de l’avocat n’ont pas été utiles pour éviter qu’ils ont appliqué des électrochocs à mon fils. Comme information, ce qu’on appelle information, rien de plus. Ce rôle”, explique le père du jeune homme.
Le caractère défraîchi du document est frappant, avec une saveur rance et périmée, lorsque le consentement éclairé signé par le protagoniste de notre autre histoire, S., est plus tôt, en 2018 et beaucoup plus explicatif, quatre pages qui, bien que réduire les dommages possibles de la procédureoffre beaucoup plus d’informations:
On voit qu’il existe des consentements de première et de seconde classe dans la psychiatrie actuelle.
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