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Des bombardiers chinois atterrissent en Russie. Photo/Actualités ABC
« Nous ne recherchons pas un conflit avec la Chine ; au contraire, nous voulons l’éviter”, a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken aux journalistes en Roumanie.
“Nous ne voulons pas d’une nouvelle guerre froide, nous ne voulons pas déchirer notre économie. Nous voulons simplement voir clairement certains des défis que pose la Chine et nous assurer que, pour surmonter ces défis, nous le faisons avec autres”, a-t-il ajouté. Examinateur de Washingtonjeudi (1/12/2022).
Blinken et d’autres ministres des Affaires étrangères de l’OTAN passent une grande partie de leur temps à Bucarest préoccupés par la guerre dans l’Ukraine voisine. Mais les dirigeants occidentaux ont reconnu un malaise croissant à propos de la Chine ces dernières années. L’un est souligné de loin par les dernières patrouilles aériennes conjointes dans la région Asie-Pacifique de bombardiers russes et chinois à capacité nucléaire.
“Nous ne considérons pas la Chine comme un ennemi. Nous continuerons à dialoguer avec la Chine si c’est dans notre intérêt, notamment pour transmettre notre position unifiée sur la guerre illégale de la Russie en Ukraine”, a déclaré mercredi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse.
“Aujourd’hui, les ministres ont pesé sur les développements militaires ambitieux de la Chine, ses avancées technologiques et ses activités cyber et hybrides croissantes.”
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a renforcé ce point cette semaine en forçant une société nucléaire chinoise à abandonner son rôle dans le projet énergétique britannique.
“Soyons clairs, la soi-disant ère dorée est révolue, de même que la notion naïve que le commerce conduira à des réformes sociales et politiques”, a déclaré Sunak plus tôt cette semaine.
« Mais nous ne devrions pas non plus nous fier à la rhétorique simpliste de la guerre froide. Nous reconnaissons que la Chine pose un défi systémique à nos valeurs et à nos intérêts, un défi qui devient plus aigu à mesure qu’elle évolue vers un plus grand autoritarisme”, a-t-il ajouté.