Deux semaines auparavant, alors que le chef de cabinet, Guillermo Francos, attendait en coulisses son interpellation par la chambre des députés concernant le scandale $LIBRA, une bataille se déroulait dans l’hémicycle. Les ministres Luis Caputo (Économie) et Mariano Cúneo Libarona (Justice) avaient manqué à la convocation, augmentant la pression de l’opposition pour une nouvelle convocation.L’management a finalement cédé,fixant la date au mercredi 14.Les fonctionnaires maintiennent leur résistance, laissant planer un doute sur la tenue de la rencontre.
Caputo et Cúneo Libarona avaient invoqué des impératifs d’agenda le 29 avril, jour de l’interrogatoire de Francos, se proposant de répondre par écrit. La nouvelle majorité d’opposition, composée d’Unión por la Patria, Encuentro Federal, Democracia para Siempre, la Coalición Cívica et le Frente de Izquierda, a exigé leur présence, forçant le président de la Chambre, Martín Menem, à les convoquer à nouveau.
Depuis, peu de nouvelles ont filtré, hormis un échange de courriers entre les blocs d’opposition et Menem. Les groupes parlementaires ont envoyé une note pour savoir si les ministres seraient convoqués. Le président a répondu avoir transmis les invitations le jour même de l’interpellation de Francos, mais que les fonctionnaires n’avaient pas encore répondu. L’opposition a demandé à Menem d’employer les moyens nécessaires pour assurer la comparution des intéressés, faute de quoi des mesures seraient envisagées.
L’opposition soupçonne que ni Caputo ni Cúneo Libarona ne se présenteront. Caputo n’a jamais assisté au Congrès depuis le début du mandat de Javier Milei. De plus, le mercredi prévu pour l’interpellation coïncide avec la clôture de campagne du candidat libertaire Manuel Adorni à Buenos Aires, un événement auquel devraient assister le président et son cabinet.
$LIBRA : un chiffre clé
La réponse officielle des ministres tarde, et l’opposition n’a pas encore décidé si elle demandera formellement une session ou lancera une autre contre-attaque. La arduousé réside dans le quorum : 129 députés présents sont nécessaires, et une session sans ce nombre garanti représente un risque. Les chefs des blocs non officiels ont demandé à leurs membres de se tenir prêts à voyager, au cas où la session serait officialisée. Des absences potentielles, notamment au sein d’Unión por la Patria, suscitent des inquiétudes.
La semaine dernière, pour contrer la loi sur la « Ficha Limpia » (casier judiciaire vierge) qui a finalement échoué, le kirchnerisme a tenté de faire approuver au Sénat une interpellation de la secrétaire générale de la Présidence, Karina milei, et de Caputo.Il n’a pas obtenu la majorité requise pour inclure le projet à l’ordre du jour, car La Libertad Avanza, le PRO, l’UCR et d’autres blocs provinciaux ont voté contre, illustrant la volonté du gouvernement et de ses alliés d’écarter le cas $LIBRA.
les fonctionnaires absents pourront être convoqués à nouveau devant la commission d’enquête créée à la Chambre des députés, mais qui n’a pas encore commencé ses travaux en raison d’une égalité lors de la désignation des autorités. Si cette situation se débloque, la commission devra approuver un règlement qui pourrait prévoir que les personnes citées qui ne comparaissent pas puissent être amenées de force devant la Chambre.
Pour cela, l’opposition cherchera à ce que l’hémicycle désigne le nouveau président de la commission, qui aura le pouvoir de départager les votes. Unión por la Patria propose Sabrina Selva, soutenue par l’opposition modérée, tandis que le parti au pouvoir, le PRO, l’UCR et les radicaux surnommés « con peluca » soutiennent Gabriel Bornoroni, chef du bloc libertaire. Ce sera la première fois que l’assemblée plénière votera pour les autorités d’une commission.
$LIBRA : Le bras de fer politique autour du scandale
L’article explore les tensions croissantes concernant l’affaire $LIBRA et les tentatives de l’opposition d’obtenir des explications des ministres du gouvernement argentin.
Contexte: Guillermo Francos, chef de cabinet, est attendu à la Chambre des députés pour répondre à des questions sur le scandale $LIBRA.Les ministres Luis Caputo (Économie) et Mariano Cúneo Libarona (Justice) ont manqué à la première convocation, ce qui a provoqué une pression de l’opposition.
Les enjeux:
Absence des ministres: Caputo et Cúneo Libarona ont initialement invoqué des obligations d’agenda. L’opposition soupçonne qu’ils ne se présenteront pas,notamment en raison d’un événement politique à Buenos Aires.
Réactions et stratégies de l’opposition: L’opposition, composée de divers partis, exige leur présence et envisage des mesures si les ministres ne se présentent pas. Un échange de courriers a eu lieu avec le président de la Chambre, Martín menem.
Quorum et risques: Le quorum pour une session est de 129 députés, et son absence représente un risque.
obstacles et manœuvres politiques: L’opposition a déjà tenté, sans succès, d’interpeller Karina Milei et Caputo au Sénat. L’accord de l’opposition réside dans la désignation du président de la commission d’enquête.
Questions fréquentes (FAQ):
Q: Qu’est-ce que $LIBRA?
R: Le texte ne définit pas explicitement $LIBRA, on comprend qu’il s’agit d’une affaire politique ou d’un scandale.
Q: Qui sont les ministres concernés?
R: Luis Caputo (Économie) et Mariano Cúneo Libarona (Justice).
Q: Pourquoi les ministres sont-ils convoqués?
R: Pour répondre aux questions concernant le scandale $LIBRA.
Q: Qu’est-ce que l’opposition cherche à faire?
R: Obtenir la comparution des ministres pour éclaircir le scandale $LIBRA.
Q: Qu’implique le quorum de 129 députés?
R: La présence de ce nombre de députés est nécessaire pour tenir une session.
Q: Qui soutient Sabrina Selva pour la présidence de la commission d’enquête?
R: Unión por la Patria et l’opposition modérée.
Q: Qui soutient Gabriel Bornoroni?
R: Le parti au pouvoir, le PRO, l’UCR et les radicaux surnommés « con peluca ».
Tableau récapitulatif:
| Point clés | Détails |
| :———————————- | :——————————————————————————————————— |
| Sujet de l’investigation | Scandale $LIBRA |
| Personnes concernées | Guillermo Francos (chef de cabinet), Luis Caputo (Économie), Mariano Cúneo Libarona (Justice), Karina Milei |
| Opposition | Divers partis : Unión por la Patria, Encuentro Federal, Democracia para Siempre, etc. |
| Enjeu politique | Comparution des ministres, quorum, désignation du président de la commission d’enquête. |
| Défis | manque de quorum, tentatives de bloquer une enquête, désaccords sur la présidence de la commission. |