Rome : Décès suspect lors d’une liposuccion illégale, une nouvelle tragédie secoue l’Italie
Rome, Italie – Une nouvelle tragédie frappe l’Italie, mettant en lumière les dangers des interventions esthétiques réalisées dans des cliniques illégales. Ana Sergia Alcivar Chenche, une femme de 46 ans originaire de Gênes, est décédée après une liposuccion pratiquée dans un cabinet médical clandestin du quartier de Torrevecchia à Rome. L’affaire relance le débat sur la sécurité des procédures esthétiques et le contrôle des établissements non autorisés. Actualité urgente : l’enquête est en cours et pourrait révéler des pratiques médicales dangereuses.
Le déroulement des faits : un appel à l’aide tardif
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’équipe médicale du cabinet a contacté les services d’urgence (118) en fin d’après-midi de samedi dernier. L’appel, bref et alarmant, signalait un malaise survenu pendant l’intervention de liposuccion. L’appel a été interrompu abruptement, l’opérateur n’ayant reçu que quelques informations fragmentaires. Le partenaire de la victime a rapporté que les médecins avaient interrompu la chirurgie en évoquant un problème d’hypertension. La patiente a été transportée d’urgence à l’hôpital Policlinico Umberto I, où elle est décédée une heure plus tard malgré les efforts des médecins.
Clinique illégale et antécédents du chirurgien
Le cabinet médical, fermé par le NAS (Nucleo Antisofisticazione) depuis 2012 pour non-respect des normes sanitaires, était également utilisé pour des interventions de chirurgie esthétique. Le chirurgien impliqué, José Gregorio Lizarraga Picciotti, est déjà connu des autorités pour des plaintes déposées par d’autres patients en 2006 et 2018, suite à des interventions esthétiques qui ont mal tourné. L’anesthésiste et l’infirmière sont également sous enquête. L’établissement opérait sans autorisation et offrait des interventions à bas coût, attirant une clientèle vulnérable.
Une série de tragédies similaires
Ce décès s’inscrit dans une série de tragédies similaires survenues à Rome ces derniers mois. En novembre 2024, Margaret Spada, 22 ans, est décédée des suites d’une rhinoplastie dans une clinique privée. En mars 2025, Simonetta Kalfus, 62 ans, a succombé à une septicémie après une liposuccion. Ces événements soulignent les risques encourus par les patients qui se tournent vers des établissements non réglementés pour des interventions esthétiques. SEO : La recherche de “chirurgie esthétique pas cher” ou “liposuccion illégale” peut conduire à des choix dangereux.
Les dangers de la chirurgie esthétique non autorisée : un guide
La chirurgie esthétique, bien que de plus en plus populaire, comporte des risques inhérents. Ces risques sont considérablement accrus lorsque les interventions sont réalisées dans des établissements non autorisés, par des praticiens non qualifiés et sans le respect des normes d’hygiène et de sécurité. Avant de subir une intervention esthétique, il est crucial de :
- Vérifier les qualifications et l’expérience du chirurgien.
- S’assurer que l’établissement est agréé et respecte les normes sanitaires.
- Demander un bilan médical complet.
- Être informé des risques et des complications possibles.
- Ne pas se laisser attirer par des prix trop bas, qui peuvent cacher des pratiques douteuses.
L’autopsie, ordonnée par le procureur Andrea D’Angeli, permettra de déterminer les causes exactes du décès d’Ana Sergia Alcivar Chenche et d’établir les responsabilités. Cette affaire devrait relancer le débat sur la nécessité d’un contrôle plus strict des cliniques illégales et d’une meilleure protection des patients. Google Actualités : Suivez l’évolution de cette affaire sur nouvelles-du-monde.com pour des mises à jour en temps réel.
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