« Un Américain à Paris », l’adaptation scénique de 2015 du film musical de Vincente Minnelli de 1951, inspiré du poème symphonique de George Gershwin, est une œuvre ambitieuse. Elle possède la structure d’une comédie musicale de l’âge d’or et les exigences de danse d’un ballet.Le rideau s’ouvre sur un compositeur américain boiteux, Adam Hochberg, accueillant le public dans une ville se relevant des « cendres de la guerre ». À travers un ballet infusé de jazz, le Paris de l’après-Seconde Guerre mondiale prend vie : un soldat retrouve sa famille dans une étreinte émouvante, et un vendeur est à court de pain, faisant allusion aux troubles économiques. Le soldat américain jerry Mulligan observe le bon et le mauvais. il a un billet pour rentrer chez lui, mais grâce à la magie de la danse, il choisit de rester à Paris et d’être un artiste.
Jerry se lie rapidement d’amitié avec Adam, qui l’invite à une audition de danse qu’il accompagne au piano. Il y rencontre Milo Davenport, une mondaine gâtée, qui prend immédiatement Jerry en affection.Mais il n’a d’yeux que pour la ballerine Lise Dassin. Elle a également attiré l’ardeur d’Adam et de leur ami Henri Baurel. Trois hommes amoureux d’une seule femme : le véritable amour peut-il triompher ?
Lors de la sortie du film en 1951, le public américain était désireux d’échapper à l’horreur de la guerre avec un divertissement réconfortant. Cette adaptation scénique ajoute un contexte historique pour étoffer l’intrigue pour le public contemporain.Plusieurs personnages sont juifs, et un point clé de l’intrigue de l’acte II dépend du rôle d’une famille dans la résistance aux nazis.malgré ces ajouts,les personnages et l’intrigue existent généralement comme des excuses artificielles pour chanter des airs entraînants de Gershwin comme « ’S Wonderful » et « They Can’t Take That Away from Me ». En tant qu’histoire d’amour grandiose, le spectacle est décevant : l’alchimie est absente pour vendre l’amour entre Jerry et Lise, une femme dont l’avenir romantique dépend de ce que les hommes décident pour elle. Cependant, en tant que spectacle visuel de mouvement et de couleur, il est éblouissant.
La chorégraphie remplit le spectacle de deux heures et demie de mini-ballets, de routines de danse de théâtre musical et de mouvements accessoires en arrière-plan alors que la distribution se déplace sans effort sur pointes lors des répétitions de ballet ou dans les rues.la mise en scène dynamique comprend une utilisation créative de chaises en bois courbé dans « Fidgety Feet », une scène de mascarade dans le « Rhapsody Ballet », une ligne de coups de pied agréable au public dans « (I’ll Build a) Stairway to Paradise » et un délicieux final « Paris Ballet ».
La conception des costumes offre une autre couche de spectacle visuel à travers un éventail de tenues pour les rôles principaux et l’ensemble. Jerry enfile une chemise bleue et un pantalon blanc qui évoquent Gene Kelly, et Lise une robe jaune inspirée de la production originale de Broadway.
L’amour de Jerry pour l’art se reflète dans la magnifique toile de fond de l’horizon parisien, avec la Tour Eiffel sous les nuages et les lumières perçant les trous, qui a été peinte à la main. Sa scénographie économique laisse beaucoup d’espace sur scène pour les danseurs en utilisant des cadres de peinture et des portes suspendus surdimensionnés pour indiquer de nouveaux emplacements. La fluidité du décor est complétée par les couleurs changeantes de la conception d’éclairage, qui évoquent les couleurs du drapeau français ainsi que les bleus et les verts de la Seine.
Traditionnellement, les comédies musicales ont deux couples romantiques. L’histoire d’amour secondaire de ce spectacle est Adam et l’art. Au début, Adam est convaincu que l’art doit refléter les horreurs de la guerre et de la société moderne : sa première tentative de « I’ve Got Rhythm » est une complainte. À la fin, il tombe amoureux de l’art pour l’amour de l’art, une mentalité similaire à celle des peintres modernistes qui inspirent les costumes et le décor du ballet final. « Un Américain à Paris » est une célébration légère et aérienne de l’art ; une diversion attrayante des réalités plus sombres qu’il laisse entrevoir avant d’en pirouetter.
“Un Américain à Paris” : Un Spectacle Éblouissant de danse et de Couleurs
L’adaptation scénique de 2015 d'”Un Américain à Paris” est une œuvre ambitieuse qui allie la structure d’une comédie musicale de l’âge d’or et les exigences de danse d’un ballet. Inspirée du film musical de 1951, lui-même basé sur le poème symphonique de Gershwin, cette production offre un spectacle visuel saisissant.
Un Américain à Paris : Questions Fréquemment Posées
Voici quelques questions fréquentes sur la comédie musicale “Un Américain à Paris” :
Q : De quoi parle l’histoire ?
R : Elle suit Jerry Mulligan,un artiste américain à Paris après-guerre,et ses amours.
Q : Qui sont les personnages principaux ?
R : Jerry mulligan, Lise Dassin, Adam Hochberg, et Milo Davenport.
Q : Quelle est la musique de la comédie musicale ?
R : Principalement les airs de George Gershwin.
Q : Quelle est sa période ?
R : Paris après la Seconde guerre mondiale.
Q : Quelle est l’importance de la danse ?
R : La danse est essentielle, avec de nombreux mini-ballets et routines.
Q : Qu’est-ce qui rend le spectacle visuellement attrayant ?
R : Les costumes, les décors (horizon parisien) et les éclairages.
Q : Quel est le principal défaut du spectacle selon la critique?
R : Manque d’alchimie pour l’histoire d’amour principale.
Résumé des Points Clés
| Caractéristique | Description |
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| Inspiration | Film musical de 1951, basé sur le poème symphonique de Gershwin. |
| Genre | Comédie musicale / Ballet |
| Cadre | Paris, après la Seconde Guerre mondiale |
| Personnages Principaux | Jerry, Lise, Adam, Milo |
| Thèmes | Amour, art, après-guerre |
| Aspects Remarquables | Chorégraphie (ballets, routines), costumes, décors (horizon parisien, éclairages) |
| Point Faible | L’alchimie amoureuse entre Jerry et Lise. |
| Intérêt Secondaire | L’évolution de l’histoire d’Adam et de son amour pour l’art. |