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Critique de l’album “Tomorrow Never Comes” de Rancid

Critique de l’album “Tomorrow Never Comes” de Rancid

2023-06-06 14:23:15

Après six ans d’absence record, les Américains Rance Ils ne reviennent pas avec un disque, ils reviennent avec une enclume musicale. “Demain ne vient jamais” C’est leur dixième référence studio et le groupe originaire de Berkeley en Californie n’hésite pas à aller droit au but : seize chansons en moins de vingt-neuf minutes.

La configuration musicale de ceux-ci est aussi percutante que la stat provisoire : putain de punk rock. Direct, rapide, dur à cuire, amusant, dangereux. Peut-être prendre les coups plus sur le terrain de Lars Frederiksen qu’en est-il de Tim Amstrong –ici les influences caribéennes qui ont planté le groupe dans un lieu de gloire dans les années 90 lointaines ont été ignorées–, le groupe sort un condensé de morceaux d’une solidité étonnante. Au-delà du fait que cet album ne satisfera peut-être pas pleinement les fans les plus éclectiques du groupe, on ne peut nier que les gars connaissent très bien le jeu et tout ce qu’ils peuvent proposer quand ils sont punk est ici à sa place logique et à sa juste mesure.

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“Tomorrow Never Comes” (le thème) transmet une énergie pure grâce à sa vitesse et à la dynamique dans laquelle alternent les voix de Freeman, Armstrong et Frederiksen. L’urgence règne sur une grande partie de l’album (“Mud, Blood And Gold”, “Devil In Disguise”, “Live Forever”, l’harcoreta “Don’t Make Me Do It”) et permet, dans un contexte de nerf à Top, des chansons comme “New American” ou “It’s A Road To Righteousness” ou la finale épique de “When The Smoke Clears” se démarquent, dans lesquelles émerge le côté le plus mélodique du quatuor, rappelant subtilement Social Distortion. Ces méga hymnes hooligans de pop sale comme “Fall Back Down” ou “Ruby Soho” nous manquent, mais laissons le temps, ils reviendront sûrement avec ce genre d’émotion, car s’il y a quelque chose que ce gang de quinquagénaire est ne manque pas, c’est la vitalité et l’envie de tout gâcher.

Retour à “Demain ne vient jamais”Sans aucun doute, ces chansons rapides et contagieuses nourriront positivement un répertoire live qui à ce moment-là est déjà plein de succès inoxydables et continueront à soutenir Rancid en tant que groupe fondamental et indispensable pour le punk rock.

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