La répétition des épidémies animales et le réchauffement climatique remettent en cause la surconsommation chinoise de viande.
Marché de Pékin
Les bouchers attendent des clients dans la capitale chinoise le 20 juin 2020. Les Chinois consomment aujourd’hui plus de viande que les Américains et les Européens réunis, mais un changement de mentalité semble s’opérer.
AFP
L’année 2020 n’a pas fini de tester la Chine. Après l’épidémie de coronavirus, qui est apparue à Wuhan, la peste bubonique a éclaté dans la région autonome de Mongolie intérieure. Plusieurs cas liés à la consommation de marmottes ont été détectés, obligeant les autorités locales à interdire la chasse aux rongeurs, très populaire dans le nord du pays. Cet épisode survient lorsque le pays doit gérer une autre maladie animale, la peste porcine africaine (PPA) qui a décimé une partie de son cheptel en 2019, provoquant une hausse inquiétante des prix.