L’incendie de la polémique sur le rôle et la continuité des centrales nucléaires
L’vital black-out qui a plongé l’Espagne dans le noir lundi s’est produit alors que trois de ses sept réacteurs nucléaires étaient hors service.Un grand groupe énergétique du pays,cotitulaire des centrales d’Estrémadure et de Catalogne – propriétaire à 100 % d’Ascó I – a tenu hier son Assemblée Générale. son PDG, José Bogas, a souligné que des événements comme celui de lundi « mettent en évidence l’importance de la garantie de l’approvisionnement électrique » et a revendiqué la nécessité de garantir la sécurité de l’approvisionnement et la compétitivité du système électrique avec plus d’investissements dans les réseaux et le maintien du parc nucléaire.
Les grandes entreprises énergétiques espagnoles mettent depuis un certain temps l’accent sur les retards du gouvernement à approuver la réglementation qui permettrait aux entreprises d’investir davantage dans les réseaux électriques. Parallèlement, M. Bogas a insisté sur la nécessité de maintenir le parc nucléaire dans le processus de décarbonisation, en soulignant les conséquences « particulièrement significatives » de ce que signifierait la fermeture des centrales en Catalogne, où 60 % de la production électrique provient de cette technologie.
Selon cette entreprise, 24 pays, dont 15 européens, ont soutenu plus que le doublement de la puissance nucléaire mondiale d’ici 2050, conformément à la proposition de l’Agence Internationale de l’Énergie. « Certains pays ont mis en place des plans de construction ambitieux et d’autres ont décidé d’inverser la fermeture. Par conséquent, dans ce contexte, il serait prudent de revoir le plan de fermeture du parc nucléaire en Espagne. Aujourd’hui, c’est une énergie dont nous ne devrions pas nous passer pour réduire les émissions de CO2, satisfaire l’augmentation de la demande électrique industrielle, renforcer la sécurité de l’approvisionnement électrique et pour que les prix de l’électricité n’augmentent pas », a argumenté le dirigeant.
La fiscalité au center des débats
La fiscalité que supporte le secteur nucléaire rend cette activité non rentable pour les entreprises électriques propriétaires d’un point de vue économique, raison pour laquelle elles n’ont pas encore formellement demandé au ministère une prolongation du calendrier de fermeture. Selon le secteur, le nucléaire supporte plus de 16 €/mwh de taxes (25 % du coût total), en plus du coût que représente la taxe Enresa, qui est passée de 7 €/MWh en 2019 à 10,7 €/MWh. « les modèles énergétiques doivent être compétitifs pour les consommateurs, mais aussi rentables pour l’investisseur », a conclu M. Bogas. du point de vue du secteur, prolonger la fermeture « donnerait une impulsion importante à l’industrie, en plus de l’incertitude », réclament-ils.
Malgré ces divergences, un dialog est ouvert entre le gouvernement et les entreprises propriétaires de la centrale d’Almaraz, dont la première fermeture est prévue, afin d’évaluer la possibilité de prolonger la durée de vie de la centrale. Une réunion décisive est prévue le 20 mai entre plusieurs entreprises pour décider si elles demandent cette prolongation.
Le hasard a voulu que cette entreprise, l’un des principaux groupes énergétiques du pays, ait tenu son Assemblée Générale un jour après le black-out historique en Espagne. « pour le moment, nous ne connaissons pas les causes qui ont provoqué cet incident, et il semble que Red Eléctrica est encore en train de les analyser. Anticiper des hypothèses n’est pas raisonnable,et nous devons donc attendre »,a expliqué son PDG,José Bogas.
Le dirigeant de l’entreprise a souligné que des événements comme celui d’hier « mettent en évidence l’importance de la garantie de l’approvisionnement électrique » et a revendiqué la nécessité de garantir la sécurité de l’approvisionnement et la compétitivité du système électrique. « C’est fondamental », a-t-il souligné. Cette entreprise met depuis un certain temps l’accent sur les retards du gouvernement à approuver la réglementation qui permettrait aux entreprises d’investir davantage dans les réseaux électriques. En ce sens, il a demandé une augmentation des primes aux investissements. « Le taux de rendement des investissements dans la distribution se situe aujourd’hui à 5,58 % avant impôts, un pourcentage insuffisant et loin de ce qu’offrent d’autres pays. Nous avons proposé qu’il soit fixé à 7,5 % pour qu’il s’ajuste à la rémunération de l’environnement européen », a-t-il souligné.
Le black-out a surpris l’Espagne avec trois de ses sept réacteurs nucléaires hors service. Dans certains cas, en raison d’arrêts planifiés comme celui de Trillo, et dans d’autres, parce que, selon des sources du secteur, la charge fiscale de leur activité fait qu’avec des jours de grande production renouvelable, leur activité est déficitaire. Dans ce scénario et dans son pari pour une électrification basée sur des énergies propres, M. Bogas a lancé un appel à revoir le plan de fermeture du parc nucléaire en Espagne.
Le PDG a insisté sur la nécessité de maintenir le parc nucléaire dans le processus de décarbonisation, en prenant comme exemple le cas de l’Allemagne, « où ils ont réduit leur production libre d’émissions et le prix de l’électricité a considérablement augmenté ». Il a également insisté sur les conséquences « particulièrement significatives » de ce que signifierait la fermeture du parc nucléaire en Catalogne, où 60 % de la production électrique provient de centrales nucléaires.
Néanmoins, et comme le dénonce le secteur comme condition pour faire le pas officiel et demander officiellement au ministère cette révision du calendrier de fermeture, la fiscalité que supporte cette technologie reste trop élevée pour que ces centrales soient viables d’un point de vue économique. selon ses données, cette technologie supporte plus de 16 €/MWh de taxes (25 % du coût total), en plus du coût que représente la taxe ENRESA, qui est passée de 7 €/MWh en 2019 à 10,7 €/MWh. « Les modèles énergétiques doivent être compétitifs pour les consommateurs, mais aussi rentables pour l’investisseur », a conclu M. Bogas.
Au moment du black-out, les réacteurs qui étaient en fonctionnement étaient les Almaraz II, Ascó I et II, Vandellós II, qui se sont arrêtés automatiquement, conformément à leur conception, et leurs générateurs diesel de sauvegarde ont démarré et ont maintenu les centrales « en condition sûre », selon un communiqué. les trois réacteurs restants – Almaraz I,Cofrentes et Trillo – qui étaient en situation d’arrêt préalable à cette situation,ont également démarré avec du diesel et se sont offerts au système pour lever la situation.
L’Incendie de la polémique Nucléaire en Espagne : Rôle et Continuité des Centrales
L’article traite des débats sur le rôle et la continuité des centrales nucléaires en Espagne, mis en lumière par un black-out qui a touché le pays. L’événement a coïncide avec la disponibilité réduite des réacteurs nucléaires.
Les Arguments en Faveur du Maintien du Nucléaire
Sécurité de l’approvisionnement : Le PDG d’une grande entreprise énergétique souligne l’importance de garantir l’approvisionnement électrique, en particulier après le black-out.
Décarbonisation : Le maintien du parc nucléaire est mis en avant comme un moyen de réduire les émissions de CO2.
Contexte international : 24 pays, dont 15 européens, soutiennent l’augmentation de la puissance nucléaire mondiale.
Compétitivité des prix : Le dirigeant affirme que l’énergie nucléaire est essentielle pour éviter une augmentation des prix de l’électricité.
La Fiscalité : Un Frein à la Rentabilité
Coûts élevés : le secteur nucléaire supporte plus de 16 €/MWh de taxes (25 % du coût total), en plus de la taxe Enresa.
Manque de rentabilité : La fiscalité rend l’activité nucléaire non rentable pour les entreprises, freinant les investissements.
Négociations en cours : Des discussions sont en cours entre le gouvernement et les entreprises pour évaluer la possibilité de prolonger la durée de vie des centrales.
Impact du Black-out et Perspectives
Situation exceptionnelle : Le black-out a mis en évidence la dépendance de l’Espagne envers ses centrales nucléaires.
Réflexion sur le plan de fermeture : Les entreprises souhaitent revoir le plan de fermeture des centrales nucléaires.
Investissements dans les réseaux : Les entreprises réclament plus d’investissements dans les réseaux électriques.
Tableau Récapitulatif : Points Clés du Débat
| Aspect Clé | Description |
| ——————— | ———————————————————————————————————————————————————————————– |
| Black-out | A mis en lumière l’importance de l’approvisionnement électrique et le rôle des centrales nucléaires. |
| Arguments pour | Sécurité de l’approvisionnement, décarbonisation, contexte international favorable, maintien des prix. |
| Arguments contre | Fiscalité élevée qui entrave la rentabilité |
| Enjeux principaux | Révision du plan de fermeture, investissements dans les réseaux, négociations sur la prolongation de la durée de vie, rentabilité des centrales et compétitivité des prix. |
FAQ sur le Nucléaire en Espagne
1. Pourquoi le débat sur le nucléaire est-il d’actualité ?
Un black-out et la fiscalité élevée ont relancé le débat sur le rôle et la continuité des centrales nucléaires.
2. Quels sont les arguments en faveur du maintien des centrales nucléaires ?
Assurer l’approvisionnement électrique, décarboner l’économie et maintenir des prix stables.
3. Quel est le principal obstacle au maintien des centrales nucléaires ?
La fiscalité élevée qui réduit la rentabilité.
4. Que se passe-t-il avec les centrales nucléaires qui devaient fermer ?
Des discussions sont en cours pour potentiellement prolonger leur durée de vie.