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Corsica Libera dénonce la «parodie» des négociations avec l’État

Corsica Libera dénonce la «parodie» des négociations avec l’État

Le parti indépendantiste Corsica Libera, qui ne compte qu’une seule femme élue à l’Assemblée de Corse, a dénoncé «parodier» du processus de discussions en cours sur l’avenir de l’île entre les élus corses et le gouvernement. «Aucune proposition de fond n’est sur la table», a-t-il regretté lundi 26 septembre au soir dans un communiqué.

Le parti indépendantiste assure vouloir «la réussite d’un vrai processus politique qui garantisse l’existence du peuple corse sur sa propre terre et l’exercice de l’ensemble de ses droits nationaux, dont celui d’accéder à la souveraineté qui est un droit imprescriptible». «Or, cette ambition pour la Corse nous oblige à juger sévèrement la parodie de processus actuellement en cours, alors que l’ensemble des autres participants à ces discussions tente de maintenir artificiellement l’illusion d’un moment historique sous la bannière d’une autonomie sans peuple corse, sans pouvoirs et sans contours», a-t-il ajouté.

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Corsica Libera demande l’abrogation du “protocole Darmanin-Simeoni signé le 17 mars dernier», qui précise que «les mesures envisagées ne pourront conduire à créer deux catégories de citoyens”». Pour le parti indépendantiste, ce protocole «est un obstacle à la reconnaissance des droits du peuple corse, au statut de résident, à la corsisation des emplois, à la constitution d’un corps électoral légitime». Il souhaite défendre sa ligne indépendantiste en faisant «un travail d’internationalisation de la question corse et par un impératif de mobilisation où la jeunesse de ce pays aura toute sa place».

Libération des prisonniers politiques

Le 21 septembre dernier, six mois après la mort du militant indépendantiste corse Yvan Colonna à la prison d’Arles où il purgeait une peine de perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac, le mouvement des jeunes de Corsica Libera a organisé un rassemblement à Bastia, qui a réuni 150 personnes devant la préfecture et a été émaillé de heurts entre la police et quelques dizaines de manifestants cagoulés.

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Comme lors des manifestations en mars et avril dernier, les manifestants réclamaient la libération des prisonniers politiques, la reconnaissance du peuple corse et la «justice pour Yvan Colonna». Suite à ces heurts, le parquet de Bastia a ouvert deux enquêtes: l’une pour violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique et l’autre pour association de malfaiteurs après la découverte de sacs contenant des tenues de peintre et des marteaux, transportés par un groupe de jeunes qui avait pris la fuite.

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