Nouvelles Du Monde

Colomiers. Marco Fapulea’i : vite fait, bien fait

Colomiers. Marco Fapulea’i : vite fait, bien fait

l’essentiel
Après une expérience américaine, le pilier samoan a rejoint Colomiers.

24 heures pour se décider ! Marco Fapulea’i s’est retrouvé au pied du mur lorsque son agent l’a contacté début juillet pour lui proposer de rejoindre Colomiers et la Pro D2. Le club columérin était en effet dans l’urgence après la défection de dernière minute du pilier droit Tietie Tuimauga (Connacht), recruté dès le mois d’avril, mais qui s’est ravisé quelques jours avant la reprise. “J’étais alors en stage avec la sélection des Samoa pour préparer la Pacific Cup. Franchement, j’ai toujours eu envie de jouer en Europe mais décider comme ça en un jour, ce n’était pas facile”, confie Marco Fapulea’i, qui accepte de relever le challenge.

À 27 ans, le natif d’Auckland, prend donc un nouveau virage, lui qui vient de passer deux saisons aux Etats-Unis sous les couleurs de Los Angeles dans un championnat américain qui progresse grâce à la présence de nombreux étrangers mais dont le niveau est bien loin des standards des grands championnats. “Je dirai que le niveau est proche de la Pro D2 pour les meilleures équipes”, admet l’international samoan qui a honoré sa première sélection cet été.

Lire aussi  Le nord affecte toujours Luzon : week-end nuageux et plus froid possible - Pagasa

Le rugby à L.A. ? Pas encore dans les mœurs

Mais il le reconnaît, si la vie est agréable au bord du Pacifique, le rugby n’est pas encore entré dans les mœurs locales. “Les gens viennent parfois au stade et ne savent pas ce qui se passe, le rugby, ce n’est pas leur culture. Alors ils viennent passer un moment, une bière à la main”, sourit le néo-columérin qui a côtoyé sous le maillot californien les stars australiennes Matt Giteau et Adam Ashley-Cooper. L’ancien collégien de la prestigieuse Auckland Grammar School dont il a porté les couleurs sur les terrains de rugby, avant d’évoluer dans le championnat NPC pour la province d’Auckland – avec un certain Jack Whetton, lui aussi arrivé à Colomiers cet été –, avait déjà connu l’expérience américaine, en 2019, du côté de Glendale (Colorado).

L’exemple de l’oncle Pat Lam

Le voici désormais en France dans un championnat réputé pour sa densité et ses mêlées bien plus… relevées que de l’autre côté de l’Atlantique. “Ah ça oui, vous les Français, vous aimez ça. Ici, les gars sont plus solides et plus physiques” constate Marco Fapulea’i dont les premières prestations sont plutôt convaincantes. “Il y a la mêlée mais je suis un pilier qui aime bien porter le ballon et courir également”, poursuit celui qui est issu d’une famille où le rugby a toujours compté. “J’ai deux oncles qui ont évolué pour les Samoa et même les All Blacks”, dit avec fierté Marco Fapulea’i en faisant référence au légendaire Pat Lam, qui a disputé 3 Coupe du monde avec les Samoa (1991, 1995, 1999, 1 sélection avec les All Blacks) et à Dylan Mika (5 sélections avec les All Blacks, décédé en 2018). La Coupe du monde justement, il espère vivre celle de 2023 en France avec les Samoa. “C’est mon rêve”, admet-il. Une bonne saison avec Colomiers pourrait l’aider en ce sens. “Il nous manque juste quelques petites choses à ajuster dans notre jeu pour être meilleurs, ce qui nous empêche d’avoir un meilleur bilan et d’être au top”, conclut avec optimisme le pilier columérin.

Lire aussi  La NASA annonce une deuxième mission pour les touristes spatiaux

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT