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Collégien radicalisé à Montauban : le jeune Tchétchène condamné à 3 ans de prison avec sursis probatoire

Collégien radicalisé à Montauban : le jeune Tchétchène condamné à 3 ans de prison avec sursis probatoire

l’essentiel
Fasciné par Daesh et le Jihad, un Montalbanais d’origine Tchétchène de 20 ans a été condamné à 3 ans de prison assortis d’un sursis probatoire devant le tribunal pour enfants (TPE) de Paris. Âgé de 16 ans au moment des faits, cet ex-élève du collège Ingres à Montauban avait été interpellé par le Raid en septembre 2018 avec deux autres comparses à Béziers et à Strasbourg.

Soupçonné d’avoir fait allégeance à l’État islamique (EI) et d’avoir fomenté un attentat en France en 2018 (notre édition du 15 novembre), un Montalbanais d’origine Tchétchène de 20 ans, a été jugé du 16 au 18 novembre, à Paris.

Âgé seulement de 16 ans au moment de son interpellation par les policiers du Raid et les agents de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), l’audience s’est déroulée devant le tribunal pour enfants (TPE).

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Un procès donc à huis clos où a été aussi jugé l’un de ses deux comparses Alsan (son prénom a été modifié) également mis en examen dans cette affaire, et mineur au moment de son arrestation à Strasbourg. Ce lycéen également d’origine tchétchène n’est autre que le frère de Abdoul-Hakim A. mis en examen dans le cadre de l’attaque au couteau du quartier de l’Opéra à Paris ayant fait un mort et cinq blessés le 12 mai 2018.

Mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste, Mansour avait échappé à la détention provisoire contrairement à Alsan et Adam I., 23 ans, le troisième homme de ce dossier qui sera jugé devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris du 13 au 15 décembre.

Libre, il a regagné Montauban depuis deux ans

Placé sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès, l’ex élève du collège Ingres avait été assigné en centre éducatif fermé (CEF). À compter de septembre 2019, il est conduit en établissement de placement éducatif et d’insertion (EPEI) à Perpignan, puis à partir du 3 janvier 2020 dans une unité éducative d’hébergement collectif (UEHC) à Toulouse, un service qui assure l’accueil de mineurs sous mandat judiciaire.

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Toujours sous contrôle judiciaire, Mansour a pu regagner le domicile parental à Montauban à partir de novembre 2020. C’est donc « libre » qu’il a pu se présenter à son procès, quatre ans après sa mise en examen. Entre-temps, le jeune Tchétchène qui a arrêté sa scolarité, a passé une formation de peintre en bâtiment.

Le tribunal minore les réquisitions

Le ministère public qui a requis 5 ans d’emprisonnement assortis de 3 ans avec sursis, n’a finalement pas été suivi. Le Montalbanais a été condamné à 3 ans de prison totalement assortis du sursis probatoire pendant une durée de 2 ans. Son avocate désignée quelques semaines avant son procès, Me Orly Rezlan du barreau de Paris, n’a pas souhaité faire plus de commentaires sur la condamnation de son client.

Quant au deuxième prévenu de ce procès, Aslan qui est en détention provisoire depuis sa mise en examen et défendu par Me Lastelle, il a écopé de 3 ans d’emprisonnement assortis de 2 ans avec sursis probatoire. Un temps de 12 mois de prison ferme qui ne couvre pas, pour l’heure, ses années passées en incarcération.

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L’ex-lycéen strasbourgeois n’en a toutefois pas fini avec la justice, il sera, en effet, renvoyé avec Adam I. devant le tribunal correctionnel, étant majeur sur une partie des faits qui lui sont reprochés.

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