L’évolution des marchés d’origine des principaux produits agricoles affiche une tendance disparate.D’un côté, les céréales et l’huile d’olive maintiennent une orientation clairement baissière. Des baisses ont été enregistrées la semaine dernière pour les œufs, qui se trouvaient à des niveaux records. De l’autre côté, les amandes, le bœuf et l’ovin affichent une tendance haussière, en raison de la confluence de différents facteurs.
Le cas le plus préoccupant est celui des céréales, au moment où la moisson est sur le point de commencer dans les zones précoces. La semaine dernière a connu de nouvelles baisses, particulièrement pour le blé tendre, destiné à l’alimentation animale, et l’orge. Cela s’explique par une offre supérieure à la demande, et par l’abondance de marchandises importées à bas prix en raison de l’évolution du marché international et de la dépréciation du dollar face à l’euro. La comparaison avec les cotations de l’année dernière à la même époque révèle deux situations. Dans certaines bourses, comme celles de Salamanque, León ou Tolède, les prix sont légèrement inférieurs, sauf pour l’avoine, qui connaît des baisses importantes, ou le maïs, où ils sont supérieurs.
À l’inverse, à Saragosse ou Barcelone, les cotations sont légèrement supérieures à celles enregistrées il y a douze mois. Voici quelques prix : à Salamanque, l’orge se situe à 201 euros la tonne, tandis qu’à Tolède, elle se trouve entre 183 et 189 euros (origine agriculteur). Le maïs à Saragosse s’est vendu à 233 euros, tandis qu’à León, le dernier prix fixé était de 222 euros la tonne. La préoccupation des agriculteurs est très grande, car les cotations sont inférieures aux coûts de production et ils travaillent à perte.
Pour l’huile d’olive,la semaine dernière a été marquée par des baisses,principalement en raison des dernières pluies qui ont contribué à atténuer la sécheresse dans les principales zones oléicoles et ont permis aux arbres de se rétablir. De plus, la floraison des oliviers est adéquate et les perspectives pour la prochaine campagne sont bonnes pour le moment, en attendant de voir la nouaison de l’olive. Selon la Fundación del Olivar, via le Sistema Poolred, l’extra se situe autour de 3 800 euros (la seule exception, car il a légèrement augmenté) ; le vierge est resté à 3 092 euros, tandis que le lampante a baissé jusqu’à 2 791 euros la tonne.Des sources confirment cette tendance à la baisse au cours des dernières semaines. Il convient de rappeler qu’il y a un peu plus d’un an, les prix de l’huile d’olive vierge extra dépassaient les 9 000 euros la tonne. Les oléiculteurs des zones traditionnelles, qui ont des coûts de production plus élevés et qui ne seraient pas couverts par les prix actuels, sont également très préoccupés, en particulier dans le cas des lampantes.
La semaine dernière, les cotations des œufs ont également baissé, après avoir atteint des niveaux records en raison de l’épidémie de grippe aviaire dans de nombreux pays et de la réduction de la production mondiale.Du côté des hausses,on trouve par exemple les amandes. Ces derniers jours, les augmentations ont été nombreuses dans presque toutes les bourses, avec des hausses importantes à Saragosse, entre autres.Sur les marchés du bétail,les augmentations du porc ibérique sont notables,une tendance qui se maintient depuis plusieurs mois. La vigueur du bœuf destiné à l’abattage est également à souligner : des hausses ont été enregistrées pour les femelles, tandis que les mâles sont restés stables. les exportations vers l’Algérie,le Maroc et d’autres pays européens comme l’Italie et la Grèce restent dynamiques.
Pour l’ovin, des hausses de prix presque généralisées ont été enregistrées en raison de l’augmentation de la demande, notamment en provenance de l’étranger. La fête du sacrifice approche, elle est célébrée début juin dans les pays musulmans, et l’Algérie est la principale destination actuelle. Les cotations ont augmenté à Albacete et Murcie et n’ont pas changé à la Lonja de Extremadura. Des hausses ont été enregistrées pour les poulets la semaine dernière, tandis que les lapins sont restés inchangés, se situant entre 2,50 et 2,57 euros le kilo vif.
Évolution des Prix des Produits Agricoles : Analyze et Tendances
Table of Contents
Introduction :
Le marché agricole actuel présente des dynamiques contrastées.Cet article analyse l’évolution des prix de plusieurs produits agricoles clés, mettant en lumière les tendances haussières et baissières, ainsi que les facteurs qui les influencent.
Tendances Générales des Prix des Produits Agricoles
Les marchés agricoles présentent une tendance disparate. Voici un résumé des principaux produits et de leurs tendances :
baissière : Céréales, huile d’olive, œufs.
Haussière : Amandes, bœuf, ovin.
Analyse Détaillée par Produit
Céréales :
Les prix des céréales, en particulier le blé tendre et l’orge, sont à la baisse. Cette situation est due à une offre supérieure à la demande, combinée à l’importation de marchandises à bas prix, influencée par les fluctuations du marché international et la dépréciation du dollar.Les agriculteurs s’inquiètent, car les prix ne couvrent souvent pas les coûts de production.
Tableau comparatif des prix des céréales (euros/tonne) :
| Localité | Orge | Maïs |
| :———- | :——– | :——– |
| Salamanque | 201 | – |
| Tolède | 183-189 | – |
| Saragosse | – | 233 |
| León | – | 222 |
Huile d’Olive :
L’huile d’olive a connu des baisses de prix. Les pluies récentes ont atténué la sécheresse, et les perspectives pour la prochaine campagne sont globalement bonnes. Les prix de l’extra se maintiennent, tandis que ceux du vierge et du lampante ont baissé. Les oléiculteurs, notamment ceux avec des coûts de production élevés, sont préoccupés.
Œufs :
Les prix des œufs ont baissé après avoir atteint des niveaux records en raison de la grippe aviaire et de la réduction de la production mondiale.
Amandes, Bœuf et Ovin :
Amandes : Augmentations de prix notables.
Bœuf : Hausse des prix pour les femelles, stabilité pour les mâles, soutenue par les exportations.
* Ovin : Augmentation de prix généralisée due à une forte demande, notamment à l’exportation, liée à la fête du sacrifice.
Section FAQ
Q : Quels produits agricoles voient leurs prix baisser ?
R : Céréales, huile d’olive et œufs.
Q : Quels produits agricoles voient leurs prix augmenter ?
R : Amandes, bœuf et ovin.
Q : Pourquoi les prix des céréales baissent-ils ?
R : Offre supérieure à la demande et importations à bas prix.
Q : Quel impact a eu la météo sur les prix de l’huile d’olive ?
R : Les pluies ont fait baisser les prix.
Q : Qu’est-ce qui influence les prix des ovins ?
R : Une forte demande, notamment à l’exportation.