« Les seuls démons qui se sont glissés depuis 1994 et qui cherchent à affecter l’ANC sont le factionnalisme dans les rangs et la corruption. Ce sont deux démons que nous devons combattre », a déclaré Mabuza.
« Le factionnalisme et la lutte pour des postes, c’est parce que si je suis président d’une section, je suis en bonne position pour être conseiller. Si je suis président d’une région, j’ai une chance d’être maire. Si je suis président d’une province, j’ai de bonnes chances d’être premier ministre, alors nous nous battons pour occuper ces postes. Cela doit cesser », a-t-il déclaré.
Mabuza a souligné que il n’y a pas eu de problème de lobbying pour certains dirigeants lors des conférences de l’ANC mais « les factions et les groupes de pression ne devraient pas continuer au-delà desdites conférences » car ils étaient source de division.
“Nous sommes autorisés à faire pression, à choisir votre chef, et à la fin de la conférence, cette conférence qui élira les dirigeants, à la fin de cette conférence, tous les groupes de pression doivent simplement se dissoudre”, a-t-il déclaré. “Parce que nous avons réalisé ce que nous voulions réaliser, la conférence est l’arbitre final.
« Nous ne pouvons pas perpétuer ces factions, elles nous divisent. On s’appelle même des noms, qu’on est talibans à vie, on est Boko Harams à vie… Ce ne sont pas de bons noms, ce sont des voyous. Boko Haram tue des gens au Nigeria, pourquoi vous appelez-vous Boko Haram ? Ce n’est pas bon », a-t-il dit.
Mabuza a déclaré que cela doit s’appliquer lorsque le parti se rendra à sa conférence élective nationale en décembre où il devrait briguer un second mandat en tant que vice-président du parti.
