Nouvelles Du Monde

Café et phénotypes métaboliques : une analyse transversale de l’étude de cohorte collaborative multi-institutionnelle au Japon (J-MICC)

Café et phénotypes métaboliques : une analyse transversale de l’étude de cohorte collaborative multi-institutionnelle au Japon (J-MICC)

Contexte et objectifs :

À ce jour, la relation entre la consommation de café et les phénotypes métaboliques n’a guère été étudiée et reste controversée. Par conséquent, le but de cette étude transversale est d’examiner les associations entre la consommation de café et les phénotypes métaboliques dans une population japonaise.

Méthodes et résultats :

Nous avons analysé les données de 26 363 sujets (âgés de 35 à 69 ans) dans l’enquête de base de l’étude de cohorte collaborative multi-institutionnelle au Japon. La consommation de café a été évaluée à l’aide d’un questionnaire. Le syndrome métabolique (MetS) a été défini selon les critères de déclaration provisoires conjoints de 2009, en utilisant l’indice de masse corporelle (IMC) au lieu du tour de taille. Sujets stratifiés selon la présence ou l’absence d’obésité (poids normal : IMC < 25 kg/m2; obésité : IMC ≥25 kg/m2) ont été classés en fonction du nombre de composants MetS (métaboliquement sain : aucun composant ; métaboliquement malsain : un ou plusieurs composants) autres que l’IMC. Dans les analyses de régression logistique multiple ajustées en fonction du sexe, de l’âge et d’autres facteurs de confusion potentiels, une consommation élevée de café (≥ 3 tasses/jour) était associée à une prévalence plus faible de MetS et de phénotypes métaboliquement malsains, tous deux de poids normal (OR 0,83, IC à 95 % 0,76 -0,90) et les sujets obèses (OR 0,83, IC 95 % 0,69-0,99). La consommation de café filtré/instantané était inversement associée à la prévalence du MetS et des phénotypes métaboliquement malsains, alors que la consommation de café en conserve/en bouteille/emballé ne l’était pas.

Lire aussi  Repositionnement rationnel des médicaments pour les maladies associées au coronavirus à l'aide de la cartographie directionnelle et de l'inférence des effets secondaires

Conclusion:

Les présents résultats suggèrent qu’une consommation élevée de café, en particulier de café filtré/instantané, est inversement associée à la prévalence de phénotypes métaboliquement malsains chez les adultes japonais de poids normal et obèses.

Mots clés:

Consommation de café ; Phénotypes métaboliques ; Obésité.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT