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« Ça a commencé par ne pas prendre de petit-déjeuner quand j’avais 11 ans » : depuis la crise du coronavirus, de plus en plus de jeunes de moins de 16 ans sont aux prises avec un trouble de l’alimentation

« Ça a commencé par ne pas prendre de petit-déjeuner quand j’avais 11 ans » : depuis la crise du coronavirus, de plus en plus de jeunes de moins de 16 ans sont aux prises avec un trouble de l’alimentation

Les enfants jusqu’à 15 ans souffrant d’un trouble de l’alimentation peuvent séjourner à la pédopsychiatrie PAika de l’UZ Brussel. PAika reçoit trois à quatre inscriptions par semaine, un doublement par rapport à la période avant corona. La moyenne d’âge dans le département est désormais de 11 à 13 ans.

Le Center for Eating Disorders de l’UZ Gent constate également une nette augmentation. En 2020, les 12 à 15 ans représentaient 6% des patients. En 2021, c’était déjà un quart, et cette tendance se poursuivra en 2022.

Dans la pédopsychiatrie du ZNA d’Anvers, l’âge moyen des patients souffrant d’un trouble du comportement alimentaire est de 13 à 14 ans, avec des pics jusqu’à 11 ans. Et l’UPC de Louvain et la clinique psychiatrique Alexians de Tirlemont constatent également un rajeunissement des patients, bien qu’elles ne fournissent pas de chiffres exacts.

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