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Begoña del Teso: Critique de ‘The Stranger’ (2022): Lost in Translation

Begoña del Teso: Critique de ‘The Stranger’ (2022): Lost in Translation

Comment cette Angelina d’origine asiatique, diplômée de Bekerley et de l’American Film Institute, peut-elle ne pas bien réaliser si lorsqu’on l’interroge sur les cinq films qui ont influencé son art et sa science cinématographique elle répond ‘Harold et Maude’, ‘Alien’, ‘The Texas Chainsaw Massacre’, ‘Dirty Dancing’ et ‘Gone Girl’, Fincher’s? Comment n’ont-ils pas pu sélectionner leur ‘Watcher’ à Sundance pour l’un de ces formidables minuits de l’Utah si, invitée à écrire dans ‘Variety’, le grand magazine ‘showbusiness’, elle s’en tire avec un excellent article sur l’immoralité de ‘Carrie’? Et si avant de voir son ‘The Stranger’ (il y a une centaine d’autres films avec le même titre, comme les distributeurs ont peu de moelle) vous doutez encore, attrapez en ligne son super court métrage sombre, maudit et sarcastique ‘SLUT’ sans payer un penny.

L’étranger

  • Adresse:
    Chloé Okuno.

  • Scénario:
    Zack For, Chloé Okuno.

  • La photographie:
    Benjamin Kirk Nielsen.

  • Musique:
    Nathan Halpern.

  • Interprètes :
    Maika Monroe, Burn Gorman, Karl Glusman, Daniel Nuta.

  • Durée:
    95 m.

Ils vous diront que ‘Watcher’ est (très) prévisible. Tu n’y prêtes même pas attention car je te jure que tu vas finir piégé jusqu’au plus lointain des nerfs par la froideur, la solitude, les tons brunâtres, la fatalité du hasard distillé par la caméra et le scénario de ce film à propos d’une fille yankee en Roumanie. Son mari (un Américain de mère roumaine désireux de faire carrière dans son pays d’origine) est sympathique, mais il la soupçonne d’être quelque part entre neurasthénique et « perdu dans la traduction » dans ce Bucarest architecturalement figé pour lequel, je n’ai aucun doute , les fantômes des Ceausescu errent encore.

‘Watcher’ est filmé avec une nocturne perfide et bien qu’il n’y ressemble pas du tout, il ne rappelle pas du tout aux plus perfides d’entre nous (désolé, désolé) la colorature de cet ‘Hostel’ impie et maltraité, d’Eli Roth,

Et bien sûr, la terreur sert aussi à nous responsabiliser, mes sœurs. Avec la caméra et le couteau. Ils finiront par nous prendre au sérieux. En sang et celluloïd.

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