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Augmentation des coûts et des dettes non payées.

Augmentation des coûts et des dettes non payées.

La hausse vertigineuse du prix du gaz (+ 30 %), et des charges en général a généré des rattrapages importants dans certains immeubles. Les impayés explosent, mettant en difficulté certaines copropriétés, même si bien souvent des solutions à l’amiable sont trouvées.

Par Catherine RODER

07:00
| mis à jour à 14:12

Le choc inflationniste produit ses effets sur les immeubles en copropriété et plus encore sur les bâtiments énergivores. « Nous constatons une augmentation des impayés », indique Mike Hevessy, directeur syndic chez Dumur Immobilier. Et d’expliquer : « La hausse de 30 % du prix du gaz a généré des rattrapages importants dans les collectifs, et certains propriétaires en difficulté financière demandent à étaler les paiements. Passer de 100 000 € de budget de consommation annuelle à 130 000 €, ce n’est pas sans conséquence. »

« Nous avons négocié nos contrats de gaz il y a trois ans pour l’ensemble de notre parc immobilier, affirme Martial Bello, gérant de l’agence gestionnaire de copropriété Belsim. Ces contrats arrivent à échéance bientôt. Là, nous allons grincer des dents. »

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Recours judiciaires

Car si la hausse du prix du gaz, et, dans une moindre mesure, celle de l’électricité, pèse considérablement sur les budgets, il apparaît selon le professionnel en gestion de copropriété que « de plus en plus de gens achètent un appartement sans tenir compte des charges qui sont souvent minimisées par les vendeurs et qui, face à la réalité, se retrouvent très vite en difficulté. »

Des situations qui peuvent aller jusqu’en justice pour obliger un copropriétaire défaillant à régler sa note. « J’ai le cas d’un immeuble où nous avons écrémé tous les recours judiciaires possibles depuis douze ans pour récupérer les montants dus par un copropriétaire qui ne payait pas. » Car s’il est possible d’obtenir des recours permettant d’expulser un locataire, il est beaucoup plus difficile de faire partir un propriétaire.

Charges courantes : + 4 %

« Ces augmentations de charges dues principalement à la hausse du prix du gaz, de l’électricité mais aussi, concomitamment (+ 4 %) à celle des prestations de services (société de nettoyage, travaux d’entretien, petites réparations), nous arrivons globalement à les juguler », reprend Mike Hevessy.

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Mais c’est sans compter sur les gros chantiers de rénovation et d’isolation thermique que les ensembles énergivores vont devoir engager dans les prochaines années et qui vont encore alourdir la facture. «  La résidence Beau Rivage à Thionville est dans ce cas-là. 78 % des copropriétaires ont voté pour mais l’ensemble va devoir supporter des coûts de 25 000 à 35 000 € en fonction de la surface de leur appartement. Ce n’est pas rien ! »

Heureusement, des subventions et des solutions de financement, comme des prêts à taux zéro, existent et permettent de « faire passer la pilule ».

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