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Arrêter de fumer avec la cigarette électronique : une aide médicamenteuse

by Nouvelles

Les cigarettes électroniques ont conquis les jeunes, grâce à des stratégies marketing ciblées et des designs attrayants. Elles promettaient, à tort, d’être moins nocives que les cigarettes traditionnelles.Aujourd’hui, avec des millions d’utilisateurs dans le monde, dont plus de 1,3 million en France selon les estimations, les remises en question se multiplient. les e-cigarettes ne facilitent pas l’arrêt du tabac et créent une dépendance à la nicotine. De plus en plus de personnes souhaitent arrêter.

## Comment arrêter de vapoter ?

Une étude récente, publiée dans *Jama*, présente les résultats d’une première enquête sur un médicament utilisé chez les jeunes de 16 à 25 ans pour arrêter de vapoter.

L’étude a inclus 160 participants qui vapotaient au moins cinq jours par semaine. Ils devaient également présenter une dépendance à la nicotine, mesurée par un indice spécifique, un taux de cotinine (un métabolite de la nicotine) supérieur à 30 ng/ml dans la salive, et un taux de monoxyde de carbone expiré inférieur à 10 ppm pour exclure les fumeurs. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : l’un recevant un traitement pharmacologique (1 mg de varénicline deux fois par jour pendant 12 semaines), l’autre un placebo. Les participants sous varénicline ont bénéficié de séances de renforcement comportemental de 20 minutes,une fois par semaine pendant 12 semaines. L’étude a duré 24 semaines.

## Les résultats

La varénicline a augmenté la proportion de participants ayant arrêté de fumer pendant plus de quatre semaines, avec une confirmation biologique de l’arrêt, à 51 % contre 14 % pour le placebo. Un taux d’abstinence plus élevé à 24 semaines dans le groupe varénicline confirme l’efficacité du médicament par rapport à la seule intervention comportementale. Les effets secondaires du médicament sont similaires à ceux observés dans les études précédentes : nausées, insomnie et sommeil agité.

« Découvrir qu’un traitement est efficace chez les très jeunes, susceptibles de passer rapidement à des troubles liés à l’usage de substances, est particulièrement important. »

L’étude souligne une différence de résultats entre les hommes et les femmes, nécessitant des recherches supplémentaires.

« Il existe une différence dans la sévérité de la dépendance à la nicotine et dans les effets des traitements. »

Alors que la varénicline s’est avérée efficace chez les deux sexes,le taux d’abstinence était de 7 % dans le groupe placebo et de près de 55 % dans le groupe varénicline.

« Une étude de pharmacothérapie de première ligne avec la varénicline peut être particulièrement indiquée pour les jeunes filles dépendantes de la nicotine vapotée. »

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en France, la situation des jeunes est similaire.

« L’efficacité de la varénicline est connue. C’est un médicament traditionnellement utilisé pour traiter la dépendance à la nicotine. Malheureusement, d’autres facteurs interviennent dans la dépendance : la dépendance est psychologique, fumer après le café, en téléphonant, au travail ou en se relaxant, et fumer parce que j’aime la gestuelle. Chaque personne dépendante a son histoire, le médicament ne guérit pas à 100 % et rien ne fonctionne si on ne le veut pas vraiment. Sur ceux qui décident d’arrêter de fumer, tout fonctionne, mais on reste dépendant toute sa vie et il faut donc suivre des précautions à vie. »

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Il y a aussi les très jeunes. La dépendance est sous-estimée.

« Nos jeunes étaient surpris d’être devenus dépendants en vapotant. Ils n’étaient pas contents d’avoir perdu le contrôle, de ne plus pouvoir étudier à la bibliothèque sans avoir un besoin irrépressible de sortir pour vapoter. »

Comment arrêter de vapoter ?

Les cigarettes électroniques, initialement présentées comme moins nocives que les cigarettes traditionnelles, ont conquis les jeunes. Cependant, elles créent une dépendance à la nicotine.Cet article explore comment arrêter de vapoter.

Comprendre la dépendance

La dépendance à la nicotine est à la fois physiologique et psychologique. Elle entraîne un besoin intense, influencé par des facteurs comme les habitudes et les émotions.

L’étude sur la varénicline

Une étude a examiné l’efficacité de la varénicline, un médicament traditionnellement utilisé pour traiter la dépendance à la nicotine, chez les jeunes vapoteurs (16-25 ans). L’étude a inclus 160 participants dépendants à la nicotine, répartis en deux groupes :

Groupe 1: Reçoit de la varénicline (1 mg deux fois par jour) et des séances de renforcement comportemental.

groupe 2: Reçoit un placebo et des séances de renforcement comportemental.

Résultats de l’étude

| Traitement | abstinence à 4 semaines | Abstinence à 24 semaines |

| :——————— | :——————— | :———————– |

| Varénicline | 51 % | Plus élevé |

| Placebo | 14 % | – |

La varénicline a significativement augmenté les chances d’arrêter de vapoter, avec un taux d’abstinence plus élevé pour le groupe traité par rapport au placebo. Les effets secondaires étaient similaires à ceux observés précédemment (nausées, insomnie, etc.).

Facteurs importants et différences entre les sexes

Des différences dans les résultats ont été observées entre les hommes et les femmes. L’étude suggère que la varénicline pourrait être particulièrement bénéfique pour les jeunes femmes dépendantes à la nicotine vapotée.

Dépendance : au-delà du médicament

Le traitement pharmacologique ne suffit pas toujours. La dépendance est aussi liée aux habitudes, aux gestes et aux aspects psychologiques. Arrêter de vapoter requiert une réelle motivation. La dépendance est une lutte à vie, nécessitant vigilance et précautions.

FAQ : Arrêter de vapoter

Qu’est-ce que la varénicline ? Un médicament utilisé pour traiter la dépendance à la nicotine.

L’étude a-t-elle prouvé son efficacité ? Oui, elle a montré que la varénicline augmente les chances d’arrêter de vapoter chez les jeunes.

Quels sont les effets secondaires de la varénicline ? Similaires aux études précédentes : nausées, insomnie, etc.

La varénicline fonctionne-t-elle pour tout le monde ? Non,la motivation personnelle et d’autres facteurs psychologiques jouent un rôle critically important.

La dépendance au vapotage est-elle sous-estimée ? Oui, surtout chez les jeunes.

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