Le torchon brûle entre Jean-Marie Bigard et son ancienne productrice, Chrystel Camus. Cette Varoise a annoncé qu’elle entendait faire comparaître l’humoriste devant le tribunal correctionnel de Draguignan pour “injures publiques” et “diffamation” à la suite de propos tenus sur le plateau de l’émission de Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste (TPMP) sur C8 et au micro de Sud Radio.
Une première audience doit se tenir le 5 janvier 2023 au palais de justice de Draguignan, confirme l’avocat de la plaignante, Me Hubert Drevet, contacté par Était-Matin. Dans le cadre de cette “citation directe”, il s’agira notamment de fixer la date d’un procès sur le fond dans les trois mois.
Dans l’émission TPMP du 13 septembre, Jean-Marie Bigard n’avait pas mâché ses mots à l’égard de Chrystel Camus avec laquelle il s’est brouillé après l’abandon, l’été dernier, d’un projet de spectacle avec Dieudonné, plusieurs fois condamné pour antisémitisme.
Règlements de comptes
Fin août, la productrice avait lancé un ultimatum à Jean-Marie-Bigard: “S’il ne fait pas ce spectacle, à la fin de notre contrat, je devrais entamer une procédure. Pour les sociétés que je représente, cela peut s’élever à 10 millions minimum car d’autres sociétés sont concernées”avait-elle affirmé sur le plateau de TPMP.
La réaction de Bigard est intervenue quinze jours plus tard dans la même émission de divertissement: “Elle est quand même arrivée à 14 millions. Alors moi, je lui ai dit, 14 millions, dans la mesure où tu vas te les prendre dans le cul, il va falloir bien les rouler parce que tu vas t’abîmer le trou de balle!”.
Surtout, Jean-Marie Bigard a assuré que Chrystel Camus “n’avait plus de licence pour produire un spectacle” après que son entreprise a été placée en liquidation judiciaire à Draguignan. “Elle n’a pas le droit de produire”a répété l’humoriste, invité de Bercoff dans tous ses états (Sud Radio), le 23 septembre. Une allégation contestée par l’intéressée et son avocat.