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A Venise le noir et blanc d’Inge Morath

A Venise le noir et blanc d’Inge Morath

Air printanier à Venise : la ville lagunaire s’enchante avec l’exposition photographique présentée au Musée Palazzo Grimani « Inge Morath. Photographier à partir de Venise », ouvert jusqu’au 4 juin 2023. Un itinéraire conçu pour célébrer le regard vigilant sur les détails d’Inge Morath (1923-2002), la photographe qui ne savait pas au départ qu’elle voulait photographier, à moins d’être invitée par une suggestion de Robert Capa, manager de Magnum : “Ensuite, j’ai fait un voyage à Venise […] la lumière était belle, la pluie avait tout recouvert comme du verre. Je venais de finir d’appuyer sur le bouton, quand j’ai soudain réalisé que pour moi c’était le moyen idéal d’exprimer ce qu’il y avait à l’intérieur. J’ai dû commencer à prendre des photos.

Le lien de l’artiste avec la lagune vénitienne

L’exposition – organisée par Kurt Kaindle et Brigitte Blüml – célèbre le lien de l’artiste avec la lagune vénitienne et retrace cet heureux accident plein de “sérendipité” avec un parcours d’exposition qui se développe entre les premier et deuxième étages du Palazzo et plus de 200 photographies avec un focus inédit sur Venise. Beaucoup de ces clichés vénitiens, environ quatre-vingts, n’ont jamais été exposés auparavant en Italie.

Ingé Morath. “Photographier depuis Venise”

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Henri Cartier-Bresson

Et c’est dans la ville lagunaire que débute la carrière photographique d’Inge Morath : après être devenue membre associée de l’agence Magnum, elle réalise en 1953 un reportage consacré à la ville. Cette première mission précède un séjour plus long à Venise à l’automne 1955 pour le compte de la revue d’art “L’Oeil”. Ici, son attention s’est tournée vers les lieux moins fréquentés et les quartiers populaires, dépeignant les gens dans leur spontanéité. Certains décors surréalistes et compositions fortement graphiques font explicitement référence au travail photographique de son premier mentor Henri Cartier-Bresson.

Le parcours d’Inge Morath est donc le témoignage de la passion et du besoin de la photographie. Une femme qui a réussi, avec courage et détermination, à s’imposer professionnellement dans un secteur alors réservé presque exclusivement aux hommes. Accompagnant une sélection de ses principaux reportages sur l’Espagne, l’Iran, la France, l’Angleterre, les États-Unis, la Chine et la Russie, des voyages que l’artiste n’a jamais affrontés avec superficialité mais en creusant les us et coutumes des peuples qu’il a rencontrés, grâce aussi à ses capacité à parler couramment d’innombrables langues. La dernière section est méticuleusement consacrée aux portraits de célébrités de divers secteurs culturels, des actrices du calibre d’Audrey Hepburn aux peintres tels que Roy Lichtenstein et Alberto Giacometti, mais aussi des écrivains, poètes et illustrateurs tels que Pablo Neruda, Philip Roth, Saul Steinberg . Famosa la fotografia di Marilyn Monroe che segue dei passi di danza all’ombra di un albero, realizzata sul set del film “Gli spostati” del 1960. Su quel set Inge Morath conobbe Arthur Miller, che all’epoca era legato sentimentalmente all’attrice américaine. Une délicatesse d’âme et d’esprit, celle de Morath, visible par ses clichés jamais vulgaires ni banals, pleins d’extraits de la vie quotidienne dans toute sa précaire beauté et son intimité. “J’aimais les gens. Ils m’ont laissé les photographier, mais eux aussi voulaient que je les écoute, que je dise ce qu’ils savaient. Nous avons donc raconté leur histoire ensemble.

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