2024-10-13 19:00:00
Lorsque nous pensons à l’espace, nous imaginons généralement l’infinité des étoiles, la profondeur et l’obscurité de l’univers ou le courage des astronautes. Cependant, ce que nous ne considérons généralement pas, c’est la façon dont ces voyages affecter le corps humain. Les astronautes sont non seulement confrontés à des défis technologiques et émotionnels, mais leur corps subit des changements radicaux en raison de l’absence de gravité, de rayonnement cosmique et d’autres facteurs.
Ces modifications peuvent paraître surprenantes et quelque peu lointaines, mais elles sont fondamental comprendre comment notre espèce pourrait s’adapter à de longues périodes dans l’espace dans le futur.
PERTE DE MASSE MUSCULAIRE
Sur Terre, nos muscles ils travaillent constamment de rester debout, de marcher ou de faire n’importe quel mouvement, car ils luttent contre la force de gravité. Dans l’espace, où la gravité est quasi inexistante, nos muscles ils arrêtent d’avoir ce stimulus constante et commence à faiblir rapidement.
Les astronautes peuvent perdre jusqu’à 20% de masse musculaire sur des missions qui ne durent que quelques semaines. Cette perte est particulièrement concentrée dans les muscles des jambes, du dos et de l’abdomen, qui sont les plus nécessaires au maintien de la posture et à la marche sur Terre. Pour lutter contre ce problème, les astronautes doivent faire exercice physique quotidiennement au cours de leur mission, en utilisant un équipement spécial conçu pour simuler un effort physique dans un environnement en microgravité.
Malgré ces efforts, la perte de masse musculaire reste l’un des problèmes principaux défis auxquels les astronautes sont confrontés, en particulier lors de longues missions sur la Lune ou sur Mars, où ils pourraient passer des mois, voire des années, loin de la Terre.
Astronaute sur la Station spatiale internationale
DÉCALCIFICATION DES OS
Un autre grand effet du manque de gravité est la perte de densité osseuse. Sur Terre, nos os sont soumis à un stress constant pour supporter notre poids. Dans l’espace, sans cette charge, le corps « décide » qu’il n’a pas besoin d’os aussi solides et commence à décomposer le tissu osseux. Ce détartrage peut atteindre 1% par moisun taux alarmant si on le compare à des maladies comme l’ostéoporose, où cette perte est beaucoup plus progressive.
Les astronautes peuvent perdre jusqu’à 10% de la masse osseuse en mission de six mois, ce qui augmente les risques de fractures au retour sur Terre. Bien qu’il existe également des programmes d’exercices et des suppléments qui tentent d’atténuer cet effet, dégradation les os restent un problème sérieux à long terme pour les astronautes.
CHANGEMENTS DE VISION
Il est intéressant de noter que l’un des effets les moins connus mais les plus courants des voyages spatiaux est la déficience visuelle. Durant les missions, de nombreux astronautes déclarent avoir des difficultés à voir clairement. Ce phénomène est connu sous le nom de « syndrome de déficience visuelle liée à la pression intracrânienne » (VIEpour son acronyme en anglais) et est liée à une augmentation de la pression dans le crâne due aux fluides corporels.
Sur Terre, la gravité maintient nos fluides, comme le sang, répartis uniformément dans tout le corps. Dans l’espace, sans la force de gravité, ces fluides ont tendance à accumuler dans le haut du corps et la tête, provoquant un gonflement du visage et une augmentation de la pression autour des yeux, provoquant des problèmes de vision. Bien que la plupart des astronautes récupérer De retour sur Terre, les scientifiques étudient toujours les effets à long terme de ce problème.
L’astronaute du projet Mercury M. Scott Carpenter, pilote en chef du deuxième vol orbital habité des États-Unis, effectue une mission simulée dans l’entraîneur aux procédures de la base aérienne de Langley en 1961.
ALTÉRATIONS DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
Un autre aspect qui subit des changements drastiques dans l’espace est le système immunitaire. Les voyages dans l’espace affectent la capacité du corps à combattre les infections, rendant les astronautes plus vulnérables aux maladies. Certaines études suggèrent que le stress physique et mental d’être dans l’espace, combiné aux effets de rayonnement cosmiquepeut affaiblir les défenses de l’organisme.
De plus, certains virus latents, comme l’herpès, peuvent se réactiver dans l’espace, ce qui n’arrive habituellement pas sur Terre dans des conditions normales. Ce système immunitaire affaibli est particulièrement inquiétant pour les missions à long terme, comme les futurs voyages vers Mars, où les astronautes seraient exposé pendant des périodes prolongées dans des environnements extrêmes et loin de toute aide médicale.
PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES TEMPORAIRES
Enfin, il ne faut pas oublier l’impact de l’espace sur la santé mentale des astronautes. Le solitaireil isolementle éloignement de la Terre et le sentiment constant d’être dans un environnement hostile Ils peuvent sérieusement affecter l’état émotionnel des astronautes. La vie dans l’espace n’est pas facile : les contacts avec la famille sont limités, les journées sont strictement programmées et le sentiment d’enfermement peut être envahissant.
Il “syndrome du cloître” est une conséquence courante des longues missions, où les astronautes peuvent se sentir piégés et souffrir d’anxiété ou de dépression. Les agences spatiales, comme la NASA, ont mis en œuvre des stratégies pour réduire ces effets, notamment soutien psychologique en temps réel, mais reste un sujet de préoccupation majeur, notamment pour les missions plus longues à l’avenir.
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